
Nous sommes arrivés à cette période de l’année où l’énergie de l’automne se transforme en celle de l’hiver… la lumière cède chaque jour un peu plus à la nuit, la nature se dépouille dans un dernier flamboiement de couleurs et nous invite à la suivre sur ce chemin de la transformation vers le silence de la méditation profonde de l’hiver.
La nouvelle Lune s’unit ce soir au soleil dans le signe du Scorpion qui, avec pour maître Mars et Pluton, est le conquérant des profondeurs intérieures.
Ce signe d’Eau dont le glyphe astrologique est très proche de celui de la Vierge, achève la purification initiée lors de sa traversée dans la Terre début septembre, et permet de ressortir de cette exploration intérieure avec l’impulsion première de Mars, celle du guerrier de l’âme qui combat ses démons intérieurs, tandis que Pluton nous confronte à d’obscurs courants invisibles.
L'intensité sombre de cette Nouvelle Lune en Scorpion nous invite à plonger dans nos eaux profondes afin d’y clarifier les zones obscures, elle nous pousse à révéler notre part d’ombre et sa propension à nous pousser à l’autodestruction… et à la régénérescence des nouveaux commencements.
Cette année, Diwālī, la "Fête des Lumières" en Inde, commence avec cette Nouvelle Lune en Scorpion ce mercredi 26 Octobre 2011. Diwālī est une fête majeure dans le monde indien : Diwālī est la forme contractée de « Dīpāvalī » (tiré du Sanskrit) et signifie "rangée de lampes" ("dīpa avali"), elle célèbre le retour de quatorze ans d’exil de Ram Ji, vingt jours après avoir vaincu les démons Vijay Dashmi.
Diwālī dure cinq jours et son point culminant est cette nuit de la Nouvelle Lune, considérée comme la plus sombre de l’année : partout bougies, flammes et guirlandes scintillent, cette fête sacrée représente le passage de l’ignorance à l’éveil.
Diwālī dure cinq jours et son point culminant est cette nuit de la Nouvelle Lune, considérée comme la plus sombre de l’année : partout bougies, flammes et guirlandes scintillent, cette fête sacrée représente le passage de l’ignorance à l’éveil.
Il y a une énergie sacrée dans cette nouvelle Lune de cette dernière semaine d'octobre, c’est à l’occasion de cette période de l’année que nous est rappelée l’impermanence de chaque chose, ce cycle naturel de la vie fait de fins et de recommencements perpétuels qui nous parle de la nécessité de mourir à nous-mêmes pour « se libérer du connu ».
« Let it go », comme nous dit le Vénérable Ajhan Sucitto, et célébrons cette nuit notre propre lumière !
avec Mettā,
Carole
Carole